Il n'y a pas de chose que nous
ne pouvons pas faire, il y a juste nos blocages qui nous empêchent de
le faire.
Nous traversons au cours de nos années de vie des situations où les situations
nous mettent dans des positions de choix.
Et, faire un choix...cela paraît tellement simple lorsque nos amis nous disent
: "Surtout, ne fais pas ça, tu prends des risques" ou la famille "tu
vas prendre un risque que tu regretteras, reste près de nous...".
Au fond de nous, nous savons que cette "raison" que les amis, la famille part
d'un "bon sentiment". Enfin, apparemment !
Mais que savent-ils de ce que j'éprouve, de ce que je ressens...j'ai déjà
parfois tant de mal à le reconnaître moi-même que leur "logique bien faite"
m'énerve.
Alors, je tourne en rond dans mon esprit, toujours le même problème,
les mêmes questions, avides de réponse que je ne me donne d'ailleurs pas
! J'avance, puis j'hésite, recule et me retrouve à mon point de départ,
ayant juste réussi à accentuer mon mal être.
Je suis en vase clos ! Enfermée sur et dans moi-même. Et personne pour m'aider
à y voir clair...sans jouer les donneurs de leçon, mais juste m'éclairer sur
"qui je suis" ; pour mettre à nu "ce qui me bloque".
Personne !!!
Car si ma situation n'avance pas, c'est que j'en suis le centre et que je
n'arrive pas à lever mes blocages, .
Puis, une personne impartiale se pointe au détour d'un jour de ma vie, moment
où je suis "égarée" en moi-même. Je ne m'y attendais pas. Avec patience, cette
personne me donne à regarder et analyser mes comportements, me conduit à entrer
dans ces douleurs du passé qui font que j'ai perdu ma confiance
en moi ; dans mes comportements qui n'ont pas d'assise fixe et fermement établie.
Elle ne prend pas de décision pour moi, elle oriente seulement ma réflexion
sur les choix possibles, les conséquences de chacun de ces choix qui sont importants.
Elle souligne ce qui, en moi-même fait que je ne peux prendre aucune décision
et que je reste dans mes blocages : mes peurs, mes questions incessantes
sur mon futur entraînant des "impossibilités" qui m'apparaissent insurmontables,
moi les voyant dans un "immédiat" à devoir résoudre, elle attirant mon
attention sur le fait que ces "impossibilités n'arriveront pas toutes en même
temps, qu'il faudra seulement les résoudre au fur et à mesure, quand
elles se présenteront.
Cette personne reste en retrait, sans jamais peser sur ma décision, me laissant
aller dans mes réflexions afin que j'éclaire ma réalité, non pas sur le "que
dois-faire, décider" ; mais bien plus sur qu'est-ce que je veux vraiment qui
est la vraie question !
Sa manière d'agir, que je qualifie -par colère intérieure- d'inflexible, n'a
rien de mal intentionnée de sa part : elle me montre mes blocages, avec
une invitation à entrer en moi-même : à m'affronter pour grandir, me libérer
et me dépasser, dépasser la situation pour en faire une vraie démarche de vie
consciente.
Pourquoi me dit-elle, est-ce que je me bloque alors que je peux agir
librement, décider par moi-même, avec un préalable essentiel que je dois poser
:
- connaître ce que je ressens personnellement, mes propres émotions
hors toute pression ou avis des autres : la décision m'appartient à moi seule
! Si je la prends, je peux la vivre et la réussir car je me serai personnellement
impliquée dans la décision. Elle me fait comprendre que seule la volonté
personnelle dans une décision amène le succès et la pérennité.
Pourquoi j'hésite encore à
aller vers ce qui me permettra d'être mieux ? Ai-je fait ce bilan du plus et
du moins que la situation présente ? Non, honnêtement, je ne l'ai pas fait.
Je me laisse aller dans un affolement mental, sans me poser mes vraies questions,
ma vraie question.
Mes peurs, de moi et de mes hésitations provenant de mon passé, de mon manque
de confiance en moi que je transfère sur l'autre. Doutes qui me paralysent
et me déstabilisent.
Cette personne, dans son approche reste neutre, le choix ne lui appartient pas
: ce doit être le mien, pour moi uniquement. Je sais que décider entraîne des
suites mais, à l'analyse, l'absence de choix me maintient dans l'insatisfaction.
Parfois, je me dis que le meilleur moyen de trancher serait de partir et de
voir après. Au moins j'aurai vécu et si je m'implique, je sais que
je réussirai car ce sera mon unique volonté, mon choix, ma décision.
J'ai compris une chose : pour changer de vie, sortir de ses blocages
personnels et environnants, il faut savoir oser, admettre que le risque
est à prendre, et qu'il vaut la peine d'être pris.
Ainsi, par expérience mes choix sont personnels, je dois les faire en vue de
mon propre bonheur, pas pour celui de mon entourage ni des autres.