Mon cœur s'emplit de ces buts
proches ou lointains nourris par l'espoir que je couve de les réaliser. J'avance
dans cette voie intérieure, entremêlée de mes doutes, de mes angoisses : suis-je
à même d'arriver à toucher mes rêves, ai-je ces capacités pour les accomplir
?
Dans mes moments de faiblesse, je relâche mon attention, m'abandonnant parfois
à la rage, au désespoir, au fatalisme parce que je ne vois pas ces signes encourageants
que chaque jour me prodigue.
Mon esprit, obnubilé par le quotidien soustrait à mon regard ces éléments tangibles
qui démontrent, si je n'étais si infatué ou enflé de mon impatience,
que mon espérance se concrétise malgré moi.
Aveuglé par l'ivresse chimérique de la passion, celle-ci détourne mon sens
du réel.
Perdant l'équilibre, l'impatience a encore joué des tours.
D'un coup, l'Espérance
reprend le dessus, se manifeste avec violence pour dire : réveille-toi ! tu
as encore du travail à faire, ne te lamente pas sur toi-même, œuvre à ton évolution.
Dur quand on n'a plus envie ou plus d'envie ! C'est ainsi que, au fil des
ans, l'espérance, compagne de fortune ou d'infortune par endroit, maintient
en éveil, ne laissant jamais s'éteindre son étincelle.
L'Espérance est moteur de notre évolution, une forme de désir, d'envie qui
conditionne nos actions et, également, nos émotions actuelles et futures. Sans
elle, nous ne pouvons avancer.
Ne jamais perdre espoir, garder au fond de soi l'Espérance c'est commencer
à aller vers soi tout en devant admettre les réalités de la vie.
L'espérance, c'est parfois se réaliser dans un autre ailleurs…