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Mort bouddhiste - Haut Dignitaire
La
mort dans la signification des bouddhistes n'interrompt
pas la vie de l'Esprit qui se poursuit en d'autres
lieux, pas nécessairement sous d'autres formes.
Pour une plus grande compréhension de ce que
la mort a comme valeur symbolique, il est utile
de se référer aux Livres des Morts Tibétains. La
naissance sur terre implique pour le bouddhiste
deux fondamentaux apparents : le premier est de purger un karma accumulé
dans les vies antérieures ; le second consiste à acquérir des mérites
pour évoluer spirituellement pour ne plus renaître
dans un monde de souffrances (Anagami). Dans le sens ésotérique,
le mérite se décline sous deux approches, la première
est l'accomplissement d'actes vertueux ; la seconde
est l'acquisition des connaissances spirituelles
cachées (que le yoga peut révéler par la maîtrise
de l'esprit et de la pensée). Ces précisions sont
utiles pour comprendre que le bouddhisme prévoit
un rituel liturgique pour accompagner le défunt
dans voyage intemporel. Selon le Livre des Morts
Tibétain, le rituel s'étend sur une durée de 49
jours. Pour la plupart, le rituel est accompli pendant 3 à 7 jours, puis il est accompagné par des commémorations mensuelles
celles-ci dépendant du rang social du décédé, les offices sont
effectués à la demande de la famille. L'officiant
est un lama qui a reçu l'enseignement. Le décès
d'un Haut Lama requiert les mêmes règles rituelles
communes. Toutefois pour celui-ci, les rituels sont pratiqués
par un ou des Hauts Lamas, généralement des Télépathes
qui peuvent guider le défunt dans l'après-mort.
Le décès du Dalaï Lama prend une dimension nationale
pour les bouddhistes, surtout en ces temps troublés
où la foi vacille devant les agressions et le poids
des souffrances. Il arrive cependant le temps du
départ pour cet Etre Incarné sans interruption depuis
des siècles. A certaines époques, le départ signifie
la survenance d'évènements précis. Les informations
relatives à la réincarnation ne sont pas données
de suite, selon la croyance populaire, mais bien
après le décès (entre 6 mois et 3 ans) par des signes
qui sont transmis par télépathie aux Hauts Lamas.
Ce n'est qu'après la réception des messages que
les recherches sont entreprises par les Lamas. A
cette mort qui se profile au symbole d'élévation,
les offrandes seront à faire par le cœur et la pensée
spirituelle gardée de toute souillure. Il sera à noter que le gouvernement chinois
cherchera à imposer son "dalaï-lama" si l'on se réfère à la prophétie tibétaine.
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