La philosophie religieuse et
rituelle prétend à l'existence de l'âme après la mort. Il
est bon de poser quelques références religieuses sur la mort et la transmigration
de l'âme.
Le catholicisme dans
le rituel de l'enterrement et son suivi pendant normalement plusieurs jours
s'appuie sur un accompagnement de l'âme afin qu'elle rejoigne Dieu
en se libérant de ses attaches au monde terrestre. La gnose chrétienne
validerait une action plutôt ésotérique. Les prêtres pouvaient à une certaine
époque effectuer des prières journalières à la demande des familles (aisées).
Le bouddhisme, dans le
Livre des Morts Tibétains, rejoint cette démarche d'accompagnement après
la mort. La différence résulte au terme appliqué par les tibétains qui est le
"principe conscient"
au lieu de "âme" (une différence théologique importante). Le cérémonial
tibétain dure 49 jours, mais il est généralement abandonné plus rapidement.
Les familles aisées paient la plupart du temps un lama pour effectuer ce rituel
afin de guider le membre de la famille (ou un proche). Il est dit que les lamas
spécialement entraînés ont la faculté de conduire
le défunt jusqu'après le Bardo (lire le Livre des Morts
tibétains).
Une apparence identique se retrouve
dans le Livre des Morts Egyptiens où le rituel s'appuie sur une partie
ésotérique que l'officiant doit connaître.
D'une certaine manière, dans
l'Hadès grec, il faut y voir un accomplissement du "voyage après
la mort" que le disparu va effectuer jusqu'à ce qu'il rejoigne son lieu
de repos.
Dans l'Islam, le rituel
funéraire développe ses propres règles avec ce même but : que l'âme
abandonne le champ terrestre pour entre au paradis. Le soufisme conserve
une approche ésotérique (voisinant la pratique de la gnose chrétienne).
La synthèse de ces pratiques
et enseignements religieux est que l'existence après la mort ne présente
aucun doute : il y a une vie après la mort. Les prêtes, moines,
religieux remplissaient cet office de guidance de l'âme du mort pour
l'amener vers le lieu de son repos. Le rituel consistait en paroles prononcées
à voix haute (le décédé étant supposé les entendre) pour faire prendre conscience
au disparu qu'il était mort et que rien ne devait plus le retenir sur terre.
Les paroles utilisées verbalement ont un sens commun. Toutefois, dans la pratique
rituelle, il est fréquemment utilisé divers objets (bougies, encens, clochettes,...).
Ceci est la partie exotérique que tout un chacun peut voir.
La partie ésotérique relève d'une connaissance plus approfondie et de la capacité
à échanger avec les disparus.
Des personnes, disent de certains lieux qu'il y a encore la présence de disparu,
il peut s'agir d'une perception soit visuelle ou bien la plupart du temps,
d'un ressenti intuitif pouvant se répercuter dans un malaise y compris physique.
Nettoyer un lieu est une possibilité, par exemple lorsque l'on fait des travaux
d'aménagement ou d'installation avant d'y habiter (bâtisse déjà existante)
ou construire. Cependant, à trop nettoyer n'importe comment juste parce que
l'on connaît un rituel n'implique pas de connaître la conséquence qui s'ensuit.
La planète a sans doute reçu beaucoup de nettoyage au regard de ce qu'elle
est devenue au cours de ces dernières années.
Le passeur d'âme peut être considéré comme un officiant sans
ou avec une croyance religieuse. Il peut être médium,
voyant, spirite. Il a la connaissance et la capacité de dialoguer
avec les disparus, de les guider. Un fait qui m'a beaucoup surpris est cette
croyance populaire disant qu'il faut le "guider vers la lumière",
reprenant sans doute en substance ce qui est montré dans les séries télévisées.
Il est possible de faire des prières à tel ou tel saint ou Dieu, afin que le
disparu soit libéré. Il s'agit d'une prière
avec la portée qu'elle peut contenir. A ce titre, elle représente une intention
louable.
Aider une âme à s'élever, à quitter l'attachement terrestre ne relève cependant
pas de l'imaginaire ni d'une imagination fertile. L'action s'appuie sur
une réalité de pratiques externes et intérieures relevant de l'ésotérique.
Il peut être pris des objets pour la pratique, dans la Connaissance ils n'ont
pas d'absolue nécessité.