Tous
les dirigeants des pays de notre cher monde se sont réunis pour décider
du sort de la planète Terre.
C
Open !
Des
politiciens qui, loin de décider pour sauvegarder l'avenir terrien,
polémiquent sur des questions matérielles et financières puisque,
au final, c\est bien d'argent dont il est question au sommet de Copenhague.
Nous assistons à des discussions tournant, pour l'essentiel, à qui
polluera encore le plus ou sera assez riche pour payer des amendes
ou bien, à qui fera des économies de CO² afin de revendre son épargne
à celui qui pollue le plus. Une autre manière de faire du commerce.
Où
est passé la simplicité, attendue par chaque personne? Nous ne
savons plus dialoguer, se parler, sans avoir une arrière-pensée ambiguë
basée sur une notion de profit. L'Etre Humain ne serait-il, aux
yeux des légistes, qu'un sous-produit dont le seul usage serait
matériel ? Il semble hélas que ce soit effectivement le cas. Peut-être
que les légistes de tout bord seraient plus inspirés de prendre en considération
que, lorsqu'il n'y aura plus de Terre, il n'y aura plus besoin de ratiociner
sur des urgences. Nos légistes auront réussi au moins une chose : opposer
les hommes et détruire l'humanité. La simplicité aurait été d'enlever
la prédominance des intérêts financier et de revenir
à un intérêt primordial : celui de l'Homme quel que soit le pays dans
lequel il vit.
Nous
ne savons pas être dans la simplicité que ce soit dans nos propos
et dans nos rapports à autrui. Cela se traduit ainsi dans
notre quotidien, dans nos attitudes, nos échanges relationnels.
Question
de temps, sans doute.
Dzongkapa