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Premières gifles

 

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Quand je l'ai connu, j'étais gaie, forte de désirs et d'envie de la vie, de lui, j'avais pourtant une forte personnalité. Je me suis éprise de lui, de son charme et de ce je ne sais quoi qui fait que l'on craque amoureusement.
Comme je l'aimais, j'étais dans la compréhension, enfin plutôt sa compréhension qui traduisait sa " vision de moi ", sa compagne. Manière de me voir et me considérer à laquelle je n'avais pas prêté grande attention, mettant cela sur l'adaptation à la vie commune, à ce quotidien, à son humour Après les deux premières années de vie commune, son travail de sape morale a commencé à se faire sentir. Oh, pas de manière directe, il est trop subtil et intelligent pour ça. Plus une approche sournoise que l'on ne voit pas venir car rien dans mon propre comportement ne donnait lieu à des reproches. Je m'occupais du foyer, cherchant à améliorer notre quotidien et notre confort. Je faisais tout pour qu'il se sente bien et heureux.
Je n'ai rien vu venir, rien perçu car c'est très lentement que s'est installé le changement de sa part. Conforté dans sa position de " mâle dominant ", il me disait " tu devrais faire plutôt comme ça, tu le feras plus vite " ou " fais comme je t'ai montrée, décidément tu es un peu tête en l'air tu ne te rappelles de rien ", avec une légère pointe d'agacement dans la voix (ça, c'est avec du recul que je peux le préciser).
De jour en jour, puis de mois en mois, je me suis sentie mal à l'aise, diminuée au point que je ne savais plus si je faisais bien ou mal. J'étais dans une interrogation permanente, sur le qui-vive avec la peur au ventre de lui déplaire dans mes paroles, mes actes, mon comportement. Je craquais. Lui, il prenait davantage de force et d'emprise sur moi pour me rabaisser encore et encore, me culpabiliser car je ne pouvais qu'être la seule responsable…y compris de son mal être. Il m'assénait coup sur coup des paroles incisives, mordantes qui en sont arrivées à me pétrifier. Je n'ai pas osé en parler, même à ma famille car il m'avait menacée que si je parlais de mon malaise et de notre couple, il me le ferait payer cher…que nos histoires de couple ne concernaient que nous deux. Une de mes amies a bien essayé de m'amener à m'ouvrir, mais je n'ai pas pu, par peur, par honte. J'étais défaite et souillée intérieurement.
Cela a duré 3 ans, un calvaire où je me suis sentie rabaissée, sans dignité, vivant dans la peur de déplaire, de créer une scène de reproche qui aurait fini en dispute et m'aurait si cela était possible davantage dévalorisée.
Puis, au bout de ces trois années est survenu l'événement physique après la dégradation morale qu'il m'avait fait subir. Nous étions en promenade et un homme m'a regardée avec un sourire, moi qui ne pensais même plus que je pouvais plaire ou attirer un regard. Je ne le connaissais pas car nous étions partis en week-end prolongé. J'ai eu droit à des scènes durant tout le week-end avec des propos du genre " tu n'es qu'une aguicheuse " ; " tu fais tout pour plaire alors que tu n'es rien " ; " mais tu t'es vue ? tu me fais passer pour qui ? " tout en montant en puissance pour finir sur l'injure suprême " tu n'es qu'une traînée, une p… " et le clou " sans moi tu n'es rien, tu ne vaux rien " !
Au retour, cela a continué et, moins je répondais, plus il s'énervait. J'en étais à avoir peur de ses réactions verbales qui me terrorisaient totalement. Alors, sans doute parce qu'il se sentait dans un état de supériorité face à moi, tout en me parlant, il s'est jeté sur moi, me prenant aux poignets pour accentuer son pouvoir. J'ai eu un mouvement de recul, comme pour me protéger car jusqu'à ce moment-là, il ne m'avait jamais frappée. Je craignais le pire. Devant ma réaction et par quelle raison le poussant à croire que j'allais m'échapper de son étau, il m'a lâchée le poignet gauche et m'a giflée violemment à trois reprises. J'ai eu mal physiquement car les claques étaient lourdes, cinglantes et puissantes. Je ne pèsais que 51 kilos, lui près de 85 tout en muscles. Ce fut un électrochoc pour moi ! Le fait qu'il m'ait giflée m'a donné un sursaut pour ne plus admettre, pour ne plus être dans l'acceptation de ce qu'il me faisait endurer depuis plus de trois ans par ses harcèlements psychologiques. Cela m'a libérée de ma faiblesse. Le changement s'est opéré dans mon esprit.
Me surprenant moi-même, je me suis mis à hurler ce qui a eu l'heur de le stopper net, désemparé. Sa " poupée " lui échappait des mains, il n'avait plus le contrôle. Etrangement, après mes premiers hurlements, je me suis calmée et de manière très posée, d'un très grand calme, lui faisant front, je lui dis : " maintenant c'est terminé, tu n'as plus de pouvoir sur moi, tes reproches n'ont plus d'effet. Je te quitte demain matin. En attendant, je dormirai dans le salon. Si tu t'approches ou si tu me touches à nouveau, j'ameuterais le quartier et la police ".
La nuit, j'ai dormi plus sereinement tout en restant dans un demi sommeil. Il est resté dans sa chambre. Au petit matin, je me suis levée, j'ai pris un café, j'ai pris une valise et un sac, entassant dedans des vêtements, mes papiers. Il était debout. Je ne lui ai pas adressé la parole. Je me suis dirigée vers la porte, le cœur battant mais fermement décidée. Il a tenté de se mettre en travers, de me retenir par des paroles auxquelles je ne croyais plus. Je l'ai simplement regardé sans m'arrêter. Il ne m'a pas touchée. J'ai ouvert la porte, je suis sortie pour me retrouver à l'air libre.
Mon calvaire venait de se terminer. Je ne savais pas où j'allais, mais je venais de me retrouver. Je vacillais autant par ce souffle nouveau et par la crainte qui demeurait encore ancrée au fond de moi. J'ai suivi une thérapie pendant un an afin de verbaliser ce que j'avais vécu, de comprendre ce par quoi j'étais passée pour limiter les souvenirs récurrents que j'ai eus dans les premiers mois après mon départ. En discutant avec d'autres personnes victimes de violences, j'ai compris que j'avais eu de la chance dans mon malheur : j'avais eu le déclic suffisamment fort pour ne pas rester, pour ne pas succomber à ses "pardon, je t'aime, je ne recommencerai plus jamais". Paroles qu'il ne faut jamais croire dès que le premier coup est arrivé.


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