
Dans un monde troublé, prophétisé de longue date
par des Maîtres dont la vision dépassait les siècles (il existe 5 sortes de
vision), l'Art du Médium profond consistera à guider les personnes dans leurs
buts vacillants.
Pour vous donner un exemple rapide de compréhension, prenez les prophéties
bibliques prévenant le peuple d'Israël. Le prophète messager non volontaire
portait la Parole au roi et au peuple pour les guider dans les situations de
danger ou d'égarement. Chacun étant libre de comprendre et d'appliquer ou
de délaisser les messages.
L'année 2012 est une année pour laquelle il a été mis en exergue la Prophétie
des Mayas avec bien des interprétations. Est-ce que quelqu'un a écouté (compris)
la réalité de ce message ? Ce n'est pas une certitude car il a été donné à
celle-ci des interprétations dont la moquerie fait partie ou, à crier au miracle.
Le terme est lâché : miracle !!!
N'est-ce pas ce qui est attendu du médium, des voyants : qu'ils apportent
une "réalité miraculeuse résolvant ou portant espérance sur les évènements vécus
ou attendus" ?
Contrairement à ce que l'on pense, le médium n'est pas là pour répondre à
une espérance. Il doit éclairer cette espérance ou attente par une réalité de
l'Etre qui le consulte. Par réalité de l'Etre, il faut entendre ce qui fait
que chacun est UNIQUE et que cette unicité ne peut avoir une concordance à 100
% chez l'autre ou les autres. Encore moins dans les évènements devant être
traversés car ceux-ci s'appuient sur 4 critères :
-la personnalité du consultant
-la personnalité de l'autre ou des autres
-la circonstance même de l'évènement impliquant une réactivité ou non réactivité
-le temps, facteur non négligeable à intégrer dans la perception.
Pour illustrer ce propos, lors d'une discussion avec une amie psychiatre, celle-ci
a fait part du cas d'une de ses patientes qu'elle soignait depuis quelques
mois. Sa patiente souffrait d'agoraphobie. Commençant à aller mieux, elle a
consulté une voyante qui lui a prédit une rencontre sentimentale dans les mois
à venir. Elle a arrêté ses soins puisqu'on lui avait annoncé qu'elle allait
faire une rencontre ; elle est restrée enfermée chez elle. Résultat : il n'y
a pas eu de rencontre, même pas le facteur puisqu'il ne monte plus les étages.
Il doit se déduire que l'évènement n'exclut en aucun cas la clarté de ce que
l'on est, n'enlève à aucun moment une possibilité de décider de faire ou ne
pas faire. La connaissance d'un évènement ne peut pas avoir pour finalité sa
non survenance, elle permet de mieux le vivre en le préparant. Un homme averti
en vaut deux, d'après l'adage.
C'est bien souvent par inattention ou manque d'observation que les situations
se produisent et prêtent fréquemment à un débordement imaginaire déclinant vers
une perte de confiance,
du stress...conduisant à un manque de maîtrise émotionnelle.
Le médium confirme ou infirme
par ses perceptions une finalité. Toutefois, dans ses perceptions il ne remplace
pas la personne en ce qu'elle est capable de faire sur la levée des blocages
inhérents à elle-même qui favoriseront, alourdiront ou retarderont l'évènement.
Le médium n'a pas à tenir compte de l'avis
que le consultant va donner sur ses perceptions, sa seule hantise serait de
mal se servir du don qui lui est donné ou qu'il a obtenu par sacrifice personnel.
Le recours à la voyance devient
un don pour les deux parties : pour les consultants car en y accédant cela leur
permet de mieux comprendre ce qui peut les bloquer et traverser plus favorablement
les évènements et, pour les médiums parce qu'ils rendent ce service issu de
leur capacités à percevoir.
Dzongkapa