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Comment lâcher prise ?


" Lâche prise " voilà ce que l'on me dit bien souvent. D'accord, je veux bien lâcher prise. Mais que dois-je au juste lâcher ? Et quelle est cette " prise " que je ne dois plus maintenir ? Pourtant, je n'ai pas cette impression de tenir quoique ce soit puisque, bien au contraire tout m'échappe !!
Je comprend bien que je n'arrive pas à appréhender le sens de cette nécessité et surtout je ne sais pas comment faire ce qui paraît si simple pour ceux qui me le disent.
Voilà une réflexion d'une consultante voyance sur ce terme de " lâcher prise ".

Qu'est-ce que le " lâcher prise " ?

En préambule, il est nécessaire de poser le mécanisme qui amène notre esprit à une saturation de pensées obsédantes.
Nous sommes confrontés à une situation de rupture ou de séparation dont nous n'admettons pas la réalité (idem pour d'autres problèmes). Le départ de l'autre nous laisse dans un vide affectif, nous perdons nos repères qui s'appuyaient sur sa présence à notre côté.
Epiphénomène de la séparation, nous perdons le savoir de ce que fait l'autre sans nous, ce qu'il éprouve.
Nous expérimentons divers sentiments de frustration qui nous amènent à vivre dans la peur et l'illusion de notre impuissance. Seul contre tous ou contre tout ! Notre ego est désaimanté de l'autre. Nous ressentons le sentiment d'isolement, d'abandon, état qui ne nous aide pas à dépasser l'événement, ni à remonter la pente.
L'autre disparu de notre vie, nous nous retrouvons dans l'exigence de soi-même avec nos pensées tournant à l'obsession : va-t-il revenir, va-t-il m'appeler, est-il avec une autre, me trompe-t-il (alors qu'il n'a plus d'obligation à mon égard). Et bien d'autres questions de détail, parce que nous réfutons ce fait : il est parti. Toutes ces questions, s'appuyant sur une souffrance attisée par son absence rendent notre démarche vacillante, incohérente car, c'est plus fort que nous : nous ne pouvons nous empêcher de penser à lui. Il s'agit d'un besoin vital pour exprimer notre état émotionnel en souffrance .
Nous sommes dans un vide que nous ne savons pas combler.
Peu importe les raisons de la séparation, car à ce moment-là, il est nécessaire de pouvoir se reprendre.
D'où ce fameux " lâcher prise " dont les mérites sont tant vantés comme le remède salvateur de notre propre salut.
Mécaniquement, notre esprit est en " prise " avec le fait que nous ne contrôlons plus rien de la situation le concernant. Nous n'avons plus de " pouvoir " ce qui insupporte notre égo, parfois et en certain cas, notre âme profonde.
Pour que la prise ait un réel effet déstabilisant par le fait de l'obsession se traduisant dans nos interrogations conscientes et latentes, nous entrons dans la voie de " l'exigence " : " je veux savoir ce qu'il pense, je veux savoir ce qu'il fait, je veux savoir avec qui il est ", puis, plus timidement, " pense-t-il encore à moi " !
Ces questions, normales au début de la séparation devraient cesser au bout de quelques temps. Sauf que, entretenues par l'insatisfaction de notre égo, de notre désir inassouvi et des divers sentiments que nous ressentons (colère, rancune, haine…), nous attachons davantage notre esprit à celui (celle) qui est parti. Là prend la naissance de la " prise " sur le fait.
L'inadmissibilité de la séparation atteint son paroxysme.
En outre, notre fixation sur la personne qui nous a quittés peut retarder par l'obsession une reprise de la relation. Cela peut également nous pousser dans des actions inconsidérées et un agissement mal à propos, donc sans maîtrise émotionnelle. A ce niveau, il faut savoir que l'effet inconscient joue sur les évènements ce qui peut nous bloquer parce que NOUS NE SOMMES PAS PRETS à la reprise que nous souhaitons de tout notre cœur (ou esprit). Cet effet inconscient a plus de force, notamment quand on se leurre en disant : " mais je n'y pense plus… " alors que la pensée nous tenaille au plus profond. Et, pour confirmer notre pensée inconsciente, lorsqu'un événement nous ramène à avoir des nouvelles " par le fait du hasard ", cela ravive notre douleur, preuve que le détachement que nous pensions avoir atteint n'est en fait qu'en surface, confirmant que nous ne sommes pas encore prêts.
Comment faire un " lâcher prise " dont la finalité unique est de ramener l'harmonie en nous-même. Le travail doit se faire de façon consciente, bien que ce ne soit pas évident dans les premiers temps.
Le premier sujet de réflexion que l'on doit avoir est de reconnaître que l'autre a droit au respect de sa décision, de sa vie. Il a son autonomie décisionnelle de vie. Dans le même temps, nous devons admettre que nous n'avons pas à exiger de lui quoi que ce soit...surtout s'il ne peut le donner!
Concomitamment, il faut entrer dans l'admission volontaire de la séparation, sans chercher à mettre la faute sur l'un ou l'autre, les reproches égarent et excitent davantage.
Le plus idéal est de consacrer environ 10 à 15 minutes 3 fois par semaine (au moins une fois) pour être dans le calme environnant (pas de musique ni bruit). Encore plus porteur de résultat, en pratiquant votre réflexion avant de vous endormir, les effets se feront sentir plus rapidement…même si vous vous endormez sans avoir fini l'exercice.
Dans le déroulement de la séance, il est important de ne pas garder les pensées pour soi mais de les adresser à votre Moi et surtout à votre Surmoi. L'un représente le subconscient qui se trouve plus proche ; l'autre représente l'inconscient. Il faut savoir que votre message passera, il sera entendu. N'essayez pas de demander " quand est-ce qu'il revient… ", mais plus des quêtes du style : " je ne comprends pas ce qui m'arrive ; je n'arrive pas à retrouver mon calme ni ma sérénité, aidez-moi à comprendre, à retrouver ma stabilité... "
Dans l'enseignement, votre esprit conscient -en mode normal- reçoit de façon plus ou moins fréquente, des messages du subconscient qui lui-même en reçoit de l'inconscient.
Votre perturbation émotionnelle rend cette communication très difficile voire impossible. Ainsi, au lieu de recevoir l'aide qu'en temps normal vos deux esprits astraux vous envoient vous ne la percevez plus parce que vous n'écoutez que votre esprit conscient dans sa problématique qui surpasse tout le reste.
Ne cherchez pas à obtenir à toute fin une réponse, habituez votre esprit à recevoir en silence (je sais, c'est dur à faire, mais vous y arriverez).
Au début des premières séances, votre esprit peut avoir des difficultés de concentration et d'impartialité. Cela n'est pas grave, il vous faudra juste persévérer car au fur et à mesure de vos séances, vous ressentirez le calme revenir en vous. Vous vivez au présent. Le passé contient la séparation. La projection dans le futur d'une éventuelle reprise ou de son espérance de réalisation est à stopper autant que faire se peut. Nous sommes encore faillible dans les débuts de nos réflexions.
La séparation n'est pas une illusion, elle est un fait concret que nous devons intégrer. Lorsque nous avons intérieurement accepté la séparation, nous sommes déjà dans la voie de la guérison, cette admission agit comme une prière de guérison.
Bien sûr, la séparation peut donner lieu à une reprise, mais il sera plus intéressant d'être bien préparé à celle-ci. Si nous n'avons pas traité ce qui en nous a été perturbé, nous ne mettrons pas de notre côté les chances du succès de la reprise. Ou bien, nous pouvons nous apercevoir de façon consciente…que la séparation était ce qui pouvait nous arriver de mieux !
Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas. Donner à la raison le moyen de connaître le cœur est un merveilleux cadeau à vous faire…à vous-même.

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